Après la sublime compilation parue en en 2009 chez les éditions Mégo(Rifts), je me suis peu à peu désintéressé des travaux de Daniel Lopatin, les trouvant parfois trop redondants, lisses et de moins en moins inspirés (cf le mitigé Returnal ou le très décevant Instrumental Tourist aux cotés de Tim Hecker).
Sur R plus Seven (attendu fin septembre chez Warp), la palette des textures utilisées s'est considérablement enrichie. Les compositions se sont raccourcies et malgré une architecture de collages assez folle et décalée, la structure des morceaux demeure traditionnelle (presque pop). C'est ce contraste qui rend l'écoute du disque vraiment ludique.
Je n'attendais pas D. Lopatin à cet endroit et j'ignore si ces douceurs multicolores résisteront au temps, dans le fond peu importe... Le plaisir est direct et immédiat.
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